Un petit O-S #3
Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd'hui, c'est un troisième O-S que je poste. Problème pour certains : il est toujours aussi morbide, j'en suis réellement désolée. Ce n'est pas comme si je ne faisais pas d'efforts ( c'est ça le pire ! )...
Enfin bon, le voici :
Rires. Pleurs. Rires pleurs. Rires en public, pleurs face à mon reflet me renvoyant l'image de quelqu'un maltraité par la vie. Moi. C'est ce que je suis, c'est ce que je vis. Ma détresse permanente reste ma seule compagne. Personne ne semble remarquer ce masque que je porte, derrière lequel je cache ma véritable vie et mon passé douloureux. Est-ce qu'un jour quelqu'un s'en rendra t-il compte ? J'en doute. Alors cela signifie qu'il ne m'est plus d'aucun intérêt de continuer ainsi. Je serai prête à tout pour devenir autre, mais qui m'en offrirai la chance ? Je ne vois qu'une seule réponse. Le diable. Et non dieu, oh non ! S'il existait réellement, croyez-vous qu'il ne se serait pas manifesté, au moins une seule fois, dans le but de m'aider ? Non, mon dieu à moi est Satan. Lui seul pourrait être la cause d'une vie n'étant qu'une succession de malheurs telle que la mienne. Qui d'autre serait mon dieu ? Je ne vois que lui. De même, ma vie dans l'au-delà ne pourrait qu'être dans l'enfer.
Tant qu'à avoir une putain de vie, autant aller jusqu'au bout. Je serai beaucoup trop tragique et misérable pour me retrouver au paradis.
Ma décision est prise. Suis-je vraiment prête ? Je l'ignore et de toute manière quelle importance ? Je vais partir, voilà ce qui compte. Le reste...
Toute personne normale regretterait d'une manière ou d'une autre ses amis, sa famille, peut-être même sa vie, qui sait ? Mais moi, je n'ai rien de tout ça. Ni amis, ni famille, et je ne risque pas de regretter ma vie. Alors, plus rien ne m'empêche de partir. Ça y est, je suis prête.
Je sens ses griffes s'emparer de mon âme, l'arrachant petit à petit à mon corps. Je me vois quitter cette ébauche de vie laissée à l'abandon, comme un peintre ne finit pas son tableau raté pourtant censé être l’œuvre de sa carrière.
Je le sens m'enlever à ce qui fut ma triste existence.
Mon dieu sauveur...
J'attends vos avis ! =)
[edit]J'ai modifié la deuxième phrase du 5ème paragraphe, car j'avais oublié une partie de la phrase.